et un infirmier, un !

Nom: /
Prénom: Mugen, surnommé Muu-chan ou plus souvent Mug
Age: 27 la plupart du temps
Métier : Infirmier
nationnalitée: américain par ses parents d'adoption, japonais en réalité.



il peut modifier son apparence du tout au tout. En général, il ne s’en sert que pour changer de look car il se lasse très vite de celui-ci. Il peut modifier d’une simple mèche de cheveux à son apparence toute entière pouvant par la même occasion devenir femme ou homme.
Il le maitrise parfaitement ça va de soit, imaginez les conséquences s’il voulait changer la forme de sa main et qu’il se retrouvait avec une pattes de lézard à la place si ce n’était pas le cas. Ce serait certes très amusant mais tout de même fort contraignant.
Il peut prendre l’apparence de toute choses, que ce soit une pierre, un arbre un animal et même changer d'apparence humaine ou prendre carrément l’apparence de quelqu’un d’autre. Contrairement aux mimes, il n’a pas besoin de sucer le sang de la personne à qui il prend l’iddentité.
Ce qui s’avère pratique.
en revanche, il ne peut pas transformer les objets, les choses et les être qui l’entourent bien que cela lui aurait été parfois d’une grande utilité, mais non, son pouvoir ce limite qu’à lui et à lui seul. Il ne se transforme pas souvent en animal, car il dit que ça lui enlève son élégance qu’il possède avec sa forme humaine. Il a d’ailleurs moins de facilité à se transformé en autre chose.



Mugen est gentil, attentionné et vient toujours en aide à ceux qui sont dans le besoin ce qui convient parfaitement avec son métier. Ainsi, il ne laissera jamais un élève blessé et sans soin. La gent féminine l’admire, il est, pour elles, l’homme idéal. C’est un être rassemblant en lui seul toutes les qualités.
Il est Parfait.

Sauf si on en croit les témoignages de ses patients et de ses rares proches qui vous diront que c’est le plus pourri des hommes que n’a jamais connus cette terre. Jamais on n’a connu pareil narcissique. Il n’aime que lui, lui et lui seul et aime le faire comprendre. Les autres n’ont aucunes espèces d’importances à ses yeux et il n’éprouve ainsi aucun remords à leur faire du mal. Etant la personne qu’il juge la plus importante du monde (voir même de l’univers) il n’accepte jamais d’avoir tord ni qu’on lui fasse un quelconque reproche sur sa manière de vivre, à savoir : boire, fumer, dormir, jouer, manger, prendre soin de sa petite personne et accessoirement faire son boulot d’infirmier, qu’il fera tout de même pour gagner sa vie. Vous l’aurez compris, il ne le fait pas vraiment de bon cœur.

Il ne faut jamais lui faire une remarque, si minime qu’elle soit, sur ses lunettes ou alors vous verrez une belle veine ressortir au niveau de ses tempes ou vous vous recevrez une belle raclée de la par de l’infirmier. Se trouvant parfait, il considère sa myopie comme un défaut dont il se passerait bien car même si les lunettes lui vont plutôt bien, il ne peut accepter cette imperfection et entrera donc dans une colère noir si on le titille sur ce sujet. Il est donc aussi très colérique et surtout n’a aucune patience. Il ne faut pas non plus lui dire qu’il est banal, sinon vous subirez sans doute le même sort que le pauvre Kentaro lorsqu’il reçoit le célèbre « Teken punch » de Naru. C’est quelque chose qu’il ne supporte pas : être comparé aux autres, leur être semblable.

Il ne sera jamais bienveillant envers une autres personne que lui-même, sauf s’il y gagne quelque chose, alors si un jour il sourit et se comporte de manière attentionnée…il vaut mieux prendre ses jambes à son coup et s’éloigner le plus possible de lui pour éviter d’être enroulé dans un de ses (nombreux) plan foireux.
Il faut savoir également qu’il tient en horreur les injustices…enfin celles où c’est lui le perdant de l’histoire. En revanche, il n’a rien contre celles où il peut s’en tirer avec quelques intérêts. Il ne fait jamais les choses pour rien, il fait toujours en sorte de recevoir quelque chose en récompense de ces actes, comme pour son travail qu’il ne fait que pour recevoir de l’argent.

Mais si Mugen peut vraiment paraitre tel que le voit la plupart des personnes qu’il croise dans la rue et qui ne le connaissent pas, il faut aussi essayer de voir une partie qu’il mit beaucoup de temps à dissimuler. En effet, sa vantardise et son attitude hautaine ne sont qu’un masque pour cacher un homme rempli de doute quand à ce qu’il est vraiment. Il s’éloigne des autres, crée des barrières mais cherche désespérément quelqu’un qui ne serra pas repousser par les obstacle que le jeune homme place, mais qui au contraire, voudra s’approcher de lui. Il s’est toujours dit qu’il pouvait toujours se débrouiller seul, qu’il n’avait pas besoin de l’aide des autres et de leur confiance mais au fil du temps, il commença à se remettre en question, finalement, n’a-t-il pas lui aussi l’envi, le besoin d’avoir quelqu’un sur qui se reposer ? On peut se dire que si on cherche bien, on peut lui trouver un bon fond, même s’il faut vraiment bien chercher. Une chose est sûre : il ne l’avouera jamais.


Personne ne connait son apparence originelle à part lui. Il ne la montrera à une personne en qui il a entièrement confiance, voir qui l’aime…chose qui n’est donc pas prête d’arriver. Certaines rumeurs disent qu’il n’était pas très grand, ni trop petit, dans la moyenne en gros. Il avait la peau matte, des cheveux noirs et surtout, il était très fin. Trop. Il ne supportait pas cette maigreur et cette ressemblance aux autres c’est pourquoi il utilise souvent, si ce n’est tout le temps, son pouvoir pour changer son apparence. Alors, si un jour vous ouvrez la porte de l’infirmerie et que vous tombez nez à nez avec une magnifique petite infirmière (petites couettes et lunettes en option) ce n’est pas que l’établissement à engager du nouveau personnel, juste Mugen qui fait mumuse avec son pouvoir.

D’autres rumeurs affirment même qu’il est en réalité une femme.
Mais bien entendu, le principal concerné ne fera rien pour renforcer ou pour contredire ces hypothèses, au contraire il aime faire parler de lui, et laisse donc courir les (nombreuses) rumeurs à son sujet.
Quoiqu’il en soit, Il prend habituellement l’apparence d’un homme plutôt jeune, d’environ 27 ans, mesurant 1m80 et avec des cheveux changeant de couleur tout les jours. Il en va de même pour sa coupe qu’il modifie à tout bout de champs, sans avoir besoin de payer un coiffeur. Enfin, il ne prends généralement pas la peine de se faire des coiffures compliquées et les laisse souvent tels quels, c’est-à-dire en bataille ou bien tombant sur ses épaules.
Il reste fin mais néanmoins musclé et surtout très habile, notamment de ses mains fines.

Il aime porter des vêtements extravagants, sortant de l'ordinaire qu'il cherche tant à fuir. Un jour il peut porter une longue robe de l'époque victorienne et le suivant être habillé à la façon des hippies des années 70, même si ça n'arrive que très rarement car il préfère porter quelque chose qui le mette en valeur, quelque chose de distingué, élégant comme un costume sombre et un chapeau haut-de-forme qu'il affectionne tout particulièrement.
Enfin, il n'a le loisir de s'habiller de la sorte que lorsqu'il en a le temps, ce qui n'est pas le cas quand il doit travailler. Il porte alors un pull à col roulé sombre et un simple jean délavé ou noir, sans oublier sa blouse blanche dont il prend vraiment soin.

Enfin, il ne s'embarrasse jamais d'aucun accessoire que ce soit collier, bracelet et autre qui pourraient le gêner. Par contre, ayant plusieurs trous sur le haut de ses oreilles, il lui arrive de mettre quelques anneaux, très fins et minutieusement travaillés. Seule sa montre en argent couvre une parcelle de peau qui n'est néanmoins pas plus blanche que le reste car n'aimant pas beaucoup le soleil, Mugen
reste souvent cloitré dans son infirmerie à ne rien faire les jours de beau temps.

Mugen est née un certain jour d’un certain mois. Voilà tout ce qu’il sait de sa date de naissance. Chez lui, c’était une simple petite maison, dont il se demandait sans cesse si elle n’allait pas leur tomber dessus un jour ou l’autre. Sa famille ? Normale, c’est-à-dire constituée d’un père, d’une mère et d’un petit frère qui le suivait partout comme un petit chien perdu sans son maitre. Son père était très occupé par son travail de simple ouvrier de nuit mais ne délaissait pas pour autant sa famille avec qui il sortait souvent les dimanches après midi. Sa femme préparait le diner en attendant et étendait le linge les jours de beau temps. Et tout ceci se répétait chaque jour, chaque semaine inlassablement. Il vivait une vie bien tranquille en somme.

Seulement voilà, nous ne somme pas dans un épisode de la petite maison dans la prairie et tout n’est pas toujours rose. Ici, l’élément perturbateur s’appelle Lawrence, le petit frère de Mugen. Un nom bien différent en effet mais ce n’était pas lui qui était « étranger » à cette famille mais Mugen lui-même.

Ses parents l’avaient apparemment abandonné à la naissance sur une petite route de campagne. L’ouvrier qui passait alors par là et qui l’avait recueillit n’avait rien trouver sur le nourrisson rappelant ses parents et l’avait donc ramener à sa femme alors déjà enceinte de Law. Ils n’ont donc que quelques mois de différence.
Ils ont alors grandi ensemble mais ce n’est pas notre narcissique national qui se sentait exclu mais le cadet. Son ainé ayant été adopté, ses parents lui offrait plus d’attention qu’à leur propre fils, jusqu’à oublier de le nourrir. Il n’y avait que son grand frère qui prenait soin de lui. Ainsi, vers l’age de 7 ans, Mugen assumait déjà le rôle de père mais aussi de mère pour son frère. Au départ, il ne faisait que lui donner à manger quand ses parents ne le faisaient pas et puis son pouvoir s’est déclaré. Ce jour de pluie, il n’avait fait que modifier la couleur de ses yeux marron pour leur donner celle de l’améthyste mais cela n’avait pas échapper à son frère et il comprit très vite que si son ainé pouvait changer la couleur de ses yeux, il était bien possible qu’il puisse faire plus.
Lui tirant la manche comme à son habitude ; Law demanda à Mugen de se transformer en papa. Il le fit. Il y avait quelques différences comme la taille mais c’était bel et bien leur père. La joie éclairant alors son visage d’ordinaire si inquiet il lui demanda alors de se transformer en maman. Il s’exécuta une nouvelle fois. Le nouveau "métamorphe" devint ce jour le substitut de ses propres parents qui ne mirent pas longtemps à le découvrirent.

La journée s’annonçait pourtant belle mais le temps passa vite à l’orage dans la petite maison familiale. Le père frappa plusieurs fois Mugen mais ce n’était rien comparé à ce qu’il fit subir à Law. Il l’emmena dans la grange et sa femme retint Mugen pour l’empêcher d’essayer de sauver son frère. Alors qu’elle lui serrait le poignet droit, lui laissant une marque rouge vif, elle lui cria la raison de tout cela. En réalité, leur père était stérile. Mais Lawrence devait bien venir de quelque part ! Sa mère lui expliqua, en pleur qu’il était l’enfant d’un autre homme. Son mari n’avait jamais pu le supporter mais l’avortement coutait trop cher et il avait du l’accepter. Le jeune garçon arrêta net toute résistance. Le calme revint dans la maison mais des cris provenaient de la vieille grange. Des cris de douleurs que sa mère tenta en vain de couvrir en hurlant que lui aussi subirait le même sort s’il n’était pas sage. Mais il n’entendait que trop bien les supplication de son cadet et profita d’un moment d’inattention pour s’élancer dehors, sous se magnifique soleil. Il croisa sur le chemin son père qui rentrait à la maison. Il ne fit rien pour l’empêcher de rejoindre son frère qui était resté accroupi sur la paille, en larme. A cette époque, ils n’étaient qu’enfants et Mugen ne comprit pas tout de suite pourquoi Law n’avait aucune blessure apparente.

Après cet événement, la vie était redevenue le long fleuve paisible qu’elle était jusqu’à ce jour si ce n’est que l’enfant indigne était désormais séquestré dans la grange. Mais le métamorphe commençait à étouffer dans ce monde rose bonbon et faisait tout pour échapper à la vigilance de ses parents pour aller rejoindre son frère. Ce fut une nuit pluvieuse qu’il décida de s’enfuir avec lui. Ils avaient depuis longtemps fait le nécessaire pour mettre leur plan à exécution, il ne manquait plus que les parents dorment à point fermé pour partir de cet endroit devenu glauque.
Ils coururent longtemps jusqu’à l’épuisement, Law trébuchant plusieurs fois à cause de sa faiblesse mais ils arrivèrent enfin vers une petite cabane isolée, en piteux état mais qui les abriterait au moins le temps de se reposer un peu avant de reprendre la route. Les deux enfant continuèrent de vivre en vagabondant plusieurs mois, trouvant chaque jour à peine de quoi se nourrir mais enfin libres. Le plus petit admirant chaque jour de plus en plus le plus grand, lui qui avait souvent pleuré et qui était si impuissant admirait celui qui l’avait tant aidé, celui qui arborait un visage fermé, aussi expressif qu’une tome mais qui pourtant avait un cœur d’or. Il l’admirait c’est vrai, et Mugen le savait.

Ce qu’il ignorait en revanche c’est que l’autre petit garçon l’adirait beaucoup trop et en venait même à en souffrir intérieurement. Peu à peu, il contracta un complexe d’infériorité qui ne fit que grandi au fil des jours. C’est pourquoi l’aîné, le regard incrédule, vit son petit frère se tuer avec le pistolet qu’il avait volé à leur père. C’était pourtant une journée comme les autres, et rien ne présageait ce qui allait se passer.
Lawrence s’était arrêté soudainement sur la route.
Se demandant pourquoi, Mugen se retourna et le vit jouer à lancer le « Smith&Wesson »

« Eh ! Joue pas avec ça ! Et d’abord comment ça se fait que tu l’es ? C’était le flingue de papa ! »

L’autre arrêta alors et leva la tête vers lui. Il avait quelque chose dans le regard. Une lueur qu’il n’avait jamais vu avant, ses yeux était plein de confiance voire pire, d’audace. Son sang ne fit qu’un tour. Comprenant tout de suite ce que faisait son frère, il s’avança vers lui et tendit la main pour récupérer l’arme.

« _Grand frère est inquiet….mais mon grand frère n’est jamais inquiet, il est toujours fort…et moi je suis faible…
_ Arrête tes conn*ries ! Lâche ça tout de suite ! Qu’est-ce que tu espères faire avec ça ?
_...Oui grand frère est fort…
_mais tu écoutes c’que j'te dis ??!
_et moi…
_ C’est pas vrai ! T’es pas faible !
_...grand frère est gentil aussi...mais…
_ Arrête !! Qu’est-ce qu...
_ Je ne veux pas être un poids. »

Ne laissant pas le temps à Mugen d’ajouter une autre protestation, Lawrence prit l’arme, posa le canon sur sa tempe devant un frère qui était à présent immobile, totalement désespéré, les yeux remplis de crainte.
Il ajouta une dernière fois « J’aurais aimé que grand frère soi heureux maintenant…je ne suis qu’un boulet »
Il tira.
Le bruit effraya quelques oiseaux qui s’enfuirent tandis que 8 petites années tombaient sur le sol. Il resta là, à contempler le corps inanimé puis il ramassa l’arme et porta le corps de Law.


Une jeune femme arrosait ses roses blanches, tenant d’une main le petit arrosoir et de l’autre son chapeau, quand elle aperçut une petite silhouette se dessinée à l’horizon. Ce n’était qu’un enfant. Elle souri à sa vue et lui fit un petit signe de la main en guise de bonjour. Les choses devaient s’arrêter là mais le vent en a décidé autrement et fit s’envoler son couvre-chef jusqu’au gamin. Elle marcha donc dans sa direction pour récupérer son bien. Son sourire s’effaça.
La main devant la bouche, elle regardait avec horreur le spectacle qui s’offrait à elle : un jeune enfant épuisé portant dans ses bras un petit corps sans vie.
C’est ainsi qu’elle se raconta la scène dans sa tête, essayant d’oublier la puanteur que dégageaient le corps et sa putréfaction.
Mugen s’écroula à ses pieds, à bout de force.

Il se réveilla au bout de trois jours de sommeils, ce qui était à peu près équivalent au temps qu’il avait passé à marcher sans s’arrêter depuis la mort de son frère. La chambre dans laquelle il se trouvait était plutôt grande, tout comme la fenêtre qui était juste à coter du lit. Il regarda dehors quelques minutes avant de se décider à enfin sortir de la chambre pour explorer les lieux. Il poussa la porte en bois sombre et fut éblouie par la lumière passant par les fenêtres de la salle à manger et par la porte d’entrée. Il s’arrêta et regarda plus attentivement ce qui l’entourait.
La salle à manger n’était séparée du salon que par un canapé en cuir noir et communiquait avec la cuisine qui n’avait pas de porte. Il y avait juste un grand passage et un bar faisant là aussi office de séparation.
Il fut sortit de se contemplation par la jeune femme qui venait d’entré dans la grande pièce, toujours souriante.

« _ Tu es déjà réveillé ? Tu devrais encore te reposer un peu…
_où est mon frère ?....et l’arme... »

Tout d’abord surprise par tant d’autorité venant d’un simple petit garçon, elle finit par s’approcher de lui et le pousser, mes mains dans le dos du petit vers la salle de bain.

« Tss tss…ce n’est pas en me regardant comme ça que tu l’aura. Pour te punir, tu vas passer au bain, na ! »

Mugen protesta d’abord mais finit par abandonné, ne s’étant pas tout a fait rétabli. Elle l’intriguait, il n’avait aucune connaissance en comportement humain mais en tout cas, elle n’était pas comme sa mère qui aurait crié d’indignation s’il avait agit de la même façon. Elle, elle s’était simplement contenter de sourire et de lui faire prendre un bain.
Une fois propre, elle l’aida à s’habiller et lui donna une part de gâteau aux fraises qu’elle avait fait et où elle du batailler pour ne pas qu’il la gobe toute entière tellement il était affamé. Pourquoi souriait-elle tout le temps ? Peut-être qu’elle se moquait de lui…
Il ne put continuer ses réflexions car elle l’avait pris par la main et l’emmenait dehors où le temps se couvrait. Dehors…ça lui rappelait un peu trop ce jour ou son père avait fait la même chose avec Law.
Pris de panique, il tira sur la main de la jeune femme et reculait.
Elle lâcha sa petite main, et s’approcha de lui doucement.

« Hey hey …tu n’a pas à t’inquiéter ... »

Par ces simple mots et son éternel sourire, elle avait réussi à se faire envoler tous les doutes qu’avait l’enfant. Il tendit sa main et elle la reprit. Ils marchèrent jusqu’au jardin de fleur, l’endroit le plus éloigné de la maison. Elles étaient toutes très belles mais ce qui avait retenu tout de suite l’attention de Mugen, c’était les roses blanches qui se dressaient au centre. A leur pied, il y avait un petit monticule de terre qui avait été retournée récemment.
Du ciel devenu gris tombèrent une, puis deux, puis trois et puis enfin une multitude de fines goutte de pluie. Elle s’agenouilla et montra le rosier du doigt.

« Ton petit frère et beau n’est-ce pas ? Il faudra bien l’arroser quand il ne pleuvra pas… » Elle le regarda un instant et se retourna vers l’arbuste.
« Tu as le droit de pleurer »

Les gouttes ruisselaient sur le petit visage qui n’avait pas quitté la blancheur immaculée des roses depuis qu’ils étaient arrivés devant la tombe de Lawrence.

« Je ne pleur pas »

Elle le prit alors dans ses bras, trempée par la pluie torrentielle qui s’abattait sur eux et répondit simplement.

« Mais oui »


« Pourquoi souris-tu ? »

Il avait poser la question au petit déjeuné suivant mais regretta immédiatement son indiscrétion. Il eut le mouvement caractéristique des enfants qui allait se faire frappé pour ne pas avoir été sage, ce qui fit rire la jeune femme.

« J’essaie juste de cacher un triste passé »

Il n’en sut pas plus et ne demanda rien d’autre. Petit à petit, à force de vivre avec elle, il commença à la considérer comme une mère et apprit qu’elle était infirmière. C’est à cette période qu’il commença à vraiment utiliser son pouvoir pour modifier son apparence, ce qui amusait beaucoup la jeune femme. Elle lui prêtait même des vêtements bizarres qui étaient trop grands pour lui, la faisant rire davantage. Elle lui apprit à lire, à écrire et remarquant sa mauvaise vue, elle lui prêta des lunettes.
Ce fut donc elle qui lui mit pour la première fois cet objet qu’il considère aujourd’hui comme une atteinte à sa perfection et qui ont entre temps changer de formes et de couleur.
Avec elle, il apprit son métier et a sourire.
C’est ainsi qu’ils vécurent trois ans.
Seulement trois petites années mais trois années qui furent les plus belles de toute sa vie.

Elle est morte d’une maladie. Mugen hérita de tout car elle n’ait apparemment aucune autre famille, aucun proche. Il l’enterra lui-même à coter de son frère et resta vivre dans cette belle maison perdue au milieu de nulle part. Il y resta 2 ans. Deux ans au court desquels son côté narcissique se développa, n’ayant plus que lui sur qui compter. Il lui arrivait de parler au rosier des fois mais un jour, il n’avait plus rien à lui dire alors il s’en allât.
Il se remit à vagabonder et ce n’est que lorsqu’il eu 20 ans qu’il commença à avoir de nouveau une véritable vie et un emploi stable.
Jusque là, il n’avait fait que voler et se servir des autres pour subvenir à ses moyens. Mais il n’avait toujours que lui. Un jour où il marchait dans la rue, quelqu’un le frappa, comme ça, sans aucune raison, d’un grand coup sur la tête.
Il s’était retourner et avait vu l’auteur de cette violence gratuite s’éloigné en lui faisant un clin d’œil mais ne regardant alors pas où il marchait, il se prit un panneau de signalisation en pleine poire, faisant bien rire le métamorphe. L’autre se retourna visiblement vexé et parti définitivement.

Suite à ça (et sans vraiment de raison en fait), le jeune homme fit une petite remise en question qui
aboutit à ce qu’il est maintenant : encore plus narcissique, manipulateur et surtout fier de l’être.

Tout ça s'est passé quelques années avant la guerre.
Durant cette période, il ne fit pas grand chose a part faire la seule chose qu'on lui avait apprit dans sa vie : soigner.
Il débarquait dans un village, une ville, soignait et repartait aussitôt sa tâche finie.
Ne voulant absolument pas de la reconnaissance ou qu'on le reconnaisse par la suite, il avait prit l'habitude de changer d'apparence dès qu'il quittait un lieux.
Lorsqu'il arriva au Japon, ou du moins ce qu'il
en restait, il continua de soigner un peu tout le monde en voyageant,
jusq'au jour où il en eu marre et qu'il s'installa dans la première
ville venue.
Et cette ville fut Xeres-Maria.


Autre:
Tics/manies : Il rajuste fréquemment ses lunettes qui ont tendances à prendre son nez pour un toboggan.
Armes : il porte toujours sur lui le pistolet que Law avait voler à leur père. Il le juge idéal pour se tirer une balle à tout moment



Certains
connaissent déjà ce perso, auquel je suis très attachée et que j'ai
voulu reprendre parce que je veux continuer de le faire vivre.
Donc bref, j'ai encore fait un compte, je sais c'est pas bien...maiis je l'aime trop MUg-Mug é_è
alors voilà ^^"

et gomen pour le double post...mais ça rentrait pas dans un seul...é_è

bizarre...ça me dit "vaguement" quelque chose... je vais jouer celle qui ne sait pas qui c'est XD

Yôkoso

[s'il y a un Argentine Sugisaki qui se pointe jle fusille !] XD